Morwenn : La Dame Noire
Et voici un poème de Morwenn qui a mis 5 mois à être rédigé :
La Dame Noire
Des effluves Macabres préludent son ballet
Les violons des landes chantent son arrivée
Trois mouvements funestes pour cette valse des morts
Et âmes damnées
Introduisant le thème d'un adagio rampant
Par ses soumis suppôts déchets déchus des champs
Elle s'empare d'un premier s'appropriant son corps
Et souffle râlant
Puis la tâche s'imprime noircit et se répand
Une agonie certaine un trépas sombre et lent :
Voilà ce qui attend ce futur macchabée
Et ses doux enfants
Cette dure mélodie sans cesse se répète
Envisageant le pire au village on s'inquiète
Puis d'un coup c'est la fuite une fugue improvisée
Et étranges fêtes
"Chantons notre dernier cri Allons-nous-en très loin
Evitons tout bémol et brûlons les voisins
Ici c'est un enfer sans une note d'espoir!"
Et croissant déclin
Des voyages impromptus? Des feus de joie géants?
Ou plutôt une complainte face à ce mal rongeant?
Qui est blanc devient noir "Rendez-vous à Mouroir"
Et volet battant
Désertant le village "point d'orgue décadence"
Les rats prennent le relais atteints du mal intense
"Que tramez-vous donc là?" un saule interrogea
Etrange sentence
"Nous gagnons le château sans que rien ne nous cesse!
Troubadours d'une fin nous préparons la messe
Adieu! Nous espérons la survie de tes bois"
Et l'aube se presse
Le long cortège avance tenu par un orchestre
Des hurlements des morts de leurs corps de leurs restes
Mais voici la muraille : contretemps en épine
Et palais sylvestre
Seul le chant peut franchir ces hauts murs et tourelles
Mais prudents sont les nobles, et râpeuses leurs vièles?
Ainsi partirent un fou trois jeunes concubines
Et dix ménestrels
"Quant à ces pauvres pitres dans nos palais de pierre
Bientôt joueront du luth au fond d'un cimetière
Pleurant leur requiem dans un dernier soupir"
Et portes de fer
"Serait-ce une injustice assourdie par nos sieurs?"
"Voyez cela n'est que justice des seigneurs
Ils se moquent que l'on meure écoutez donc leurs rires!
Maintenant attendons la Dame Noire et notre heure"