Kaehnwa :
Eh oui, un poème sans titre !
Après tout, ca permet de se plonger plus vite dans le texte que vient de m'envoyer Kaehnwa !
Et elle nous a gâtés cette fois, en plus ! Des vers ! Et de beaux, même !
Le cœur saigne, la mémoire est morte,
Parmi tous les sentiments peu nous importent.
La tête haute malgré tout,
Nous avançons parmi les fous.
A leurs yeux nous sommes les malades,
Mais ne voient-ils pas qu’on les balade ?
Dans cette vie sans nom,
Ils se traînent comme des moutons.
Et nous pauvres fous,
Voyons ce spectacle sans dessus ni dessous.
Nous sommes le noir,
Ils sont l’espoir.
Ils sont le blanc,
Nous sommes le sang.
Le cerveau pleure, le cœur se tord.
Existe-t-il une issue autre que la mort ?
Régalez-vous en attendant deux petites surprises qui devraient arriver très bientôt !