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Mads in solarus

5 mars 2009

Morwenn : Réalité

Car si l'on veut voir vivre quelquechose, il est de notre devoir de commencer par le faire vivre nous-même, et de vivre nous-même, sinon quoi, on ne peut espérer appliquer aux autres ce que l'on n'applique pas déjà à soi-même.

Réalité

Et peu à peu je vois mes larmes se graver
Sur le grand tableau noir de la réalité,
Passer telles un lavis sur l'encre desséchée,
Ouvrageant l'aquarelle de mes sombres pensées,
Imprégnées de mes larmes, tout doucement couler,
Rejoindre les essances de mon encrier.

Bon, à dans quelques mois probablement ;)

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11 juin 2008

Morwenn : Perce-Neige

Après quelques mois d'absence, voici à nouveau un poème de Morwenn, qui maintenant a pour nom d'auteur Morwenn Edrahir.

Perce-Neige

Petit bourgeon pointant sous cet épais manteau,
Premières lueurs du jour, et te voilà éclos !
Dévoilant la blancheur de tes humbles pétales,
Merveilleux mais si seuls, qu'éclaire l'astre pâle.

Sorti avant autrui de ton profond sommeil;
Si jeune et téméraire, tu resplendis déjà,
Le cycle des saisons est aux autres comme à toi,
Cependant tu les gardes de ton premier éveil.

Rallumant les espoirs où tout semblait perdu,
D'un futur souhaité, tu sonnes la venue,
Et adoucis les âmes, ravivant les désirs.

Désirs d'une beauté profonde et oubliée,
Longtemps perdue de vue, par six mois à l'année...
Tu sembles les prémices des enfants d'Avenir.

Espérons que d'autres arriverons bientôt... ou un jour peut-être...

5 mars 2008

Medulla : Eau

Après un long moment d'abscence, revoici enfin Medulla avec un de ses magnifiques sonnets. Celui-ci particulièrement est profond. Mais point de trop de commentaires, prenons-nous plutôt à sa lecture...

Eau (Poème pour une personne qui m'est très chère)

Je me suis dirigée juste aux abords du fleuve,
J'ai vu ton visage dans ces eaux qui se meuvent ;
J'ai pensé un instant à me jeter sur toi,
Dans cette eau qui m'attire et me rappelle toi !

J'ai voulu oublier, détourner le regard
De ce liquide vif, réprésentant, éparts,
Les traits que j'adore de ton visage d'ange ;
Et malgré leur beauté, le courant les mélange...

Tu n'es qu'un souvenir, perdu dans ma mémoire,
M'arrachant des larmes, des cris de désespoir,
Et mon coeur fatigué recherche une autre rive

Afin de reposer ; c'est la vie qui dérive,
Qui cherche à se noyer pour retrouver la mort,
L'embrasser à jamais et pour l'aimer encore...

Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, attendez-vous à de nouveaux poèmes dans les prochains jours^^!

4 mars 2008

Gégé798 : Elen SilA

Eh oui, ça faisait longtemps qu'on n'avait pas eu de nouvelles, mais il est toujours parmis nous. Voici donc un nouveau poème de Gégé798 :

Elen silA

*Together, we'll fly high to kindgom
Of freedom
So try to understand :
We'll return !"
Lotlhoryen - There and back again

Ce soir, une étoile brille,
Ce soir, mon coeur bat,
Ce soir, mon âme rêve et vole jusqu'à
Toi ! Toi, petite lumière qui dans l'ombre vacille.

Ce soir, je volerai,
Ce soir, je traverserai la nuit,
Ce soir, je rêverai, je croirai
T'avoir trouvée, et nous serons réunis.

Ce soir, je voudrais bien croire que nous nous aimons,
Ce soir, je tisserai l'histoire dont
Tu es l'héroïne,
Toi, qui m'a apporté grandeur et ruine.

Autrefois, que n'étais-je que ce pauvre fou qui rêvait,
Qui errait,
Perdu au loin,
Ne pouvant retrouver son chemin,
Un coeur condamné
A errer,
Condamné à se demander
Si son chemin il allait un jour retrouver.
Et ma vie n'était qu'un long
Cycle, un enfermement, une répétition.

Mais demain, déjà je le vois,
Demain, crois-moi
Je te trouverai,
Je t'aimerai.

Demain, je courerai,
Demain, je traverserai la vie,
Demain, j'y arriverai, je saurai
T'avoir trouvée, et nous serons réunis.

Demain, la vie sourira, il me semble,
Demain, et peut-être pour toujours,
Demain, une histoire sera contée pour
Toi ! Toi et moi, nous - ensemble !

L'histoire d'une princesse
Et d'un prince, d'une désse,
D'un héros... Toutes ces histoires
Pour nous ! Il suffit d'y croire !
De croire que tu seras
Ce que, pour moi, tu es déjà.
Croire que tu es cette petite étoile qui brille
Et me guide, pauvre fou, dans la nuit.
Mais n'est-ce pas là une saine folie ?
Il suffit d'y croire à deux pour en être guéris !

Un jour, et j'en suis sûr !
Un jour, je te le jure
Nous serons réunis,
Nous vivrons avec passion notre folie.

Un jour, je sais que cela semble bien peu,
Un jour, lorsque nous voudrons être heureux,
Nous saurons que
Nous pourrons compter sur nous deux !

Espérons que moicoucou, Medulla et Couet ne tardent plus non plus à reposter quelques-unes de leurs oeuvres^^

10 février 2008

Morwenn : Mélancolie

Voici maintenant un petit sonnet de Morwenn, restant dans un style impressioniste qu'il adopte de plus en plus :

Mélancolie

Comme la fin d'un monde auquel je tenais tant,
Une illusion perdue, effacée par le temps,
Que même les larmes n'arrivent à me faire oublier,
Que le courant de mes pensées noie dans un sang

Noir de mélancolie, et  rouge de regrets.
Tant de journées paisibles ainsi remémorées;
Souvenirs d'une lune, disparue maintenant
Remplacée par un vide, où meurt une amitié.

Ainsi naît la tristesse d'une fin prématurée,
Et bien qu'elle soit heureuse, une fin reste une fin,
Car c'est là que s'arrête une vie, un matin...

C'est pourquoi je m'écris, où moi seul peut saisir
Le pouvoir de mes pleurs, les traces d'un désir.
La vision d'éternel qui ravive mes plaies...

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4 février 2008

Kommeno : Ma Fenêtre

Ma fenêtre :

J'admire couler les larmes de l'automne
Triste sentiment Violent et Monotone
Taciturne, douce carresse du verre suintant
Sur ma joue ankylosée par les saisons
Douce mélodie dans l'arbre d'en face
Génese d'une jeunesse dont on ne se lasse
Milles oiseaux bourdonnant, affamé
Et ma fenêtre ne veux se refermer
Qu'importe les engagements, les ordres
Mon âme comme ma chambre, désordre
Désobéir une fois et me poser
Laisser mes souvenirs dans une Clarté.

Eh oui, enfin Kommeno s'est joint à nous. Le recueil n'est pas mort, loin de là, attendez-vous à un petit flux de poèmes sous peu^^!

3 février 2008

Poète : Kommeno

Pseudo : Kommeno
Ma couleur : Gris
Mes thèmes de prédilection : La spleen, la tristesse, la cité, la vie, tout ce qui entoure la vie d'un adolescent, la société aussi...
Comment et pourquoi j'écris : J'écris ce qui me passe par la tête, en le mettant en prose. c'est une de mes visions de la poésie. Je vie en pensant seconde après seconde à de nouvelles rimes ou métaphores, en tant que rappeur, la poésie tient la plus grande place dans ma vie avec la Musique.
Depuis combien de temps j'écris : J'ai toujours un peu écris, mais des chansons ou des poèmes, depuis 4 ans, j'ai commencé avec de petits raps engagés, puis des gros raps engagés et consients, puis des poésies sur ma Spleen.
Autres détails que j'aimerais dire :  Je suis donc rappeur et poète du Bitume, je chante ma spleen, et celle des camarades, je m'efforce de poétiser ce qui m'entoure pour rendre le monde plus beau. J'ai 16 ans et je suis Varois (Donc Francais) et bien métissé, entre Guerres espagnoles et revolutions
Guévariennes.

16 décembre 2007

Morwenn : La Dame Noire

Et voici un poème de Morwenn qui a mis 5 mois à être rédigé :

La Dame Noire

Des effluves Macabres préludent son ballet
Les violons des landes chantent son arrivée
Trois mouvements funestes pour cette valse des morts
Et âmes damnées

Introduisant le thème d'un adagio rampant
Par ses soumis suppôts déchets déchus des champs
Elle s'empare d'un premier s'appropriant son corps
Et souffle râlant

Puis la tâche s'imprime noircit et se répand
Une agonie certaine un trépas sombre et lent :
Voilà ce qui attend ce futur macchabée
Et ses doux enfants

Cette dure mélodie sans cesse se répète
Envisageant le pire au village on s'inquiète
Puis d'un coup c'est la fuite une fugue improvisée
Et étranges fêtes

"Chantons notre dernier cri Allons-nous-en très loin
Evitons tout bémol et brûlons les voisins
Ici c'est un enfer sans une note d'espoir!"
Et croissant déclin

Des voyages impromptus? Des feus de joie géants?
Ou plutôt une complainte face à ce mal rongeant?
Qui est blanc devient noir "Rendez-vous à Mouroir"
Et volet battant

Désertant le village "point d'orgue décadence"
Les rats prennent le relais atteints du mal intense
"Que tramez-vous donc là?" un saule interrogea
Etrange sentence

"Nous gagnons le château sans que rien ne nous cesse!
Troubadours d'une fin nous préparons la messe
Adieu! Nous espérons la survie de tes bois"
Et l'aube se presse

Le long cortège avance tenu par un orchestre
Des hurlements des morts de leurs corps de leurs restes
Mais voici la muraille : contretemps en épine
Et palais sylvestre

Seul le chant peut franchir ces hauts murs et tourelles
Mais prudents sont les nobles, et râpeuses leurs vièles?
Ainsi partirent un fou trois jeunes concubines
Et dix ménestrels

"Quant à ces pauvres pitres dans nos palais de pierre
Bientôt joueront du luth au fond d'un cimetière
Pleurant leur requiem dans un dernier soupir"
Et portes de fer

"Serait-ce une injustice assourdie par nos sieurs?"
"Voyez cela n'est que justice des seigneurs
Ils se moquent que l'on meure écoutez donc leurs rires!
Maintenant attendons la Dame Noire et notre heure"

13 décembre 2007

Outils linguistiques : La ponctuation

Vous trouverez peut-être ça étrange, mais je vais aujourd'hui vous donner une "leçon de français". Vous croyez tout connaître de votre langue natale ? Eh bien, je vais vous démontrer le contraire en quelques lignes... Cette leçon est consacrée à la ponction. Bien sûr, je ne vais pas m'attarder sur les bêtes points de suspension, point-virgule et autres futilités du même genre : je vais vous enseigner quelques symboles très particuliers, et presque inusités. Peut-être ne sont-ils pas utiles dans la vie de tous les jours, mais ils pourront toujours enrichir quelque peu vos écrits...

- Le point d'ironie (Image:11px-Pointdironie-.jpg) fera donc l'objet de cette étude. De toutes ces marques inusités de ponctuation, il est le plus utile. Il est utilisé afin de souligner le second degré d'une phrase. Il est en quelques sortes un marqueur d'antiphrases puisque, généralement, lorsqu'on le place à la fin de la phrase, il en inverse le sens pour la tourner d'une manière ironique, d'où son nom... Dans la langue courante, il est très peu utilisé car l'ironie se voit généralement d'après le contexte de la phrase. Seul Le Canard Enchainé l'a utilisé à quelques reprises, probablement plus pour sa forme de point d'interrogation inversé et son originalité que par pure nécessité...

Le point d'ironie (Image:11px-Pointdironie-.jpg) a été créé par le poète français Alcanter de Brahm (alias Marcel Bernhardt) à la fin du XIXème siècle. L'auteur Hervé Bazin a utilisé cette idée de nouvelle ponctuation. On trouve donc dans son livre Plumons l'Oiseau (1966) des propositions concernant six nouveaux points : le point de doute (Pointdedoute.jpg), le point de certitude (Pointdecertitude.jpg), le point d'acclamation (Pointdacclamation.png), le point d'autorité (Pointdautorite.jpg), le point d'indignation (Pointdindignation.jpg), et le point d'amour (Pointdamour.jpg).

Comme vous devez sûrement le penser, une telle quantité de nouvelle ponctuation est, la plupart du temps, inutile... C'est pourquoi, il faut savoir les utiliser de temps en temps, lorsque l'on veut faire passer discrètement un message, ou tout simplement renforcer un texte. Mais un excès rendrait incompréhensible la lecture, n'en abusez donc pas.

22 novembre 2007

Morwenn : Le lendemain d'un jour de guerre...

Après une longue abscence, voilà un nouveau poème de Morwenn :

Ce poème est relativement vieux, un peu plus d'un an, et je dois dire que je ne l'aime pas trop...

Le lendemain d'un jour de guerre...

C'était une contrée paisible,
L'enfant était alors heureux,
Si rien encore n'était horrible,
Ni inhumain, ni désastreux,

C'était sûrement grâce à l'ancêtre,
Un sage aimé, toujours riant,
Trouvant toujours une raison d'être :
Un orphelin, le jeune enfant...

Il avait jadis fait fait la guerre,
Etait rentré, presque mourant.
Son corps avait heurté la terre,
Ses mains avient touché le sang.

Il contait horreurs et massacres
Qu'il avait vu lors des combats :
Des corps entassés dans des sacs,
Des affamés mangeant des rats...

L'enfant écoutait en silence,
Pensant à tous ces condamnés
Dont la mort entraîne une vengeance
Achevée au fil de l'épée...

Ensuite il se remémorrait
La moindre de ces atrocités;
Il n'avait alors que quinze ans,
Ne supportait de voir le sang...

Mais le sombre jour arriva
Où le vieux sage s'en alla.
On dit que sa dernière pensée
Fut pour son peuple délaissé...

Désespéré le triste enfant
Eut de la haine pour ce vieil homme
Parti en les abandonnant
Tout en les livrant à eux-mêmes...

Malheureusement, il tourna mal,
Et de cette mort il devint fou...
Ses mains encore propres devinrent sales,
Rien ne stopperait son courroux!

Son épée fut dès lors souillée,
Elle avait transpercé son coeur...
Le coeur de ce vieux sage aimé;
La folie combla son malheur...

Ainsi le jeune homme se leva,
Laissant derrière lui ses regrets...
Ses yeux étaient exorbités;
Sans un regard il s'en alla...

Il partit loin et pris les armes;
Ota les vies vies sans une pensée...
Il fit la guerre, viola des femmes;
Faillit mourir, être brûlé...

Puis un jour, à demi-mourant,
Allongé parmis les cadavres,
Il se souvint d'une vieille légende,
Un souvenir de lointains âges :

C'était l'histoire de sa contré;
Tantôt paisible, tantôt immonde.
Mythe ancestral vieux comme le monde...
Maintenant il le revivait!

L'enfant était alors adulte,
Tant physiquement que moralement...
Il avait compris l'ancien culte
Du guerrier revenant mourant...

Il était devenu l'ancêtre,
Il trouverait un autre enfant
Sachant d'un rire être à la tête
D'une utopie, temporairement...

L'histoire se répètera sans cesse
Sans rien qui puisse l'arrêter...
Le peuple connaîtra la paix
Le lendemain d'un jour de guerre...

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