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Mads in solarus
22 novembre 2007

Morwenn : Le lendemain d'un jour de guerre...

Après une longue abscence, voilà un nouveau poème de Morwenn :

Ce poème est relativement vieux, un peu plus d'un an, et je dois dire que je ne l'aime pas trop...

Le lendemain d'un jour de guerre...

C'était une contrée paisible,
L'enfant était alors heureux,
Si rien encore n'était horrible,
Ni inhumain, ni désastreux,

C'était sûrement grâce à l'ancêtre,
Un sage aimé, toujours riant,
Trouvant toujours une raison d'être :
Un orphelin, le jeune enfant...

Il avait jadis fait fait la guerre,
Etait rentré, presque mourant.
Son corps avait heurté la terre,
Ses mains avient touché le sang.

Il contait horreurs et massacres
Qu'il avait vu lors des combats :
Des corps entassés dans des sacs,
Des affamés mangeant des rats...

L'enfant écoutait en silence,
Pensant à tous ces condamnés
Dont la mort entraîne une vengeance
Achevée au fil de l'épée...

Ensuite il se remémorrait
La moindre de ces atrocités;
Il n'avait alors que quinze ans,
Ne supportait de voir le sang...

Mais le sombre jour arriva
Où le vieux sage s'en alla.
On dit que sa dernière pensée
Fut pour son peuple délaissé...

Désespéré le triste enfant
Eut de la haine pour ce vieil homme
Parti en les abandonnant
Tout en les livrant à eux-mêmes...

Malheureusement, il tourna mal,
Et de cette mort il devint fou...
Ses mains encore propres devinrent sales,
Rien ne stopperait son courroux!

Son épée fut dès lors souillée,
Elle avait transpercé son coeur...
Le coeur de ce vieux sage aimé;
La folie combla son malheur...

Ainsi le jeune homme se leva,
Laissant derrière lui ses regrets...
Ses yeux étaient exorbités;
Sans un regard il s'en alla...

Il partit loin et pris les armes;
Ota les vies vies sans une pensée...
Il fit la guerre, viola des femmes;
Faillit mourir, être brûlé...

Puis un jour, à demi-mourant,
Allongé parmis les cadavres,
Il se souvint d'une vieille légende,
Un souvenir de lointains âges :

C'était l'histoire de sa contré;
Tantôt paisible, tantôt immonde.
Mythe ancestral vieux comme le monde...
Maintenant il le revivait!

L'enfant était alors adulte,
Tant physiquement que moralement...
Il avait compris l'ancien culte
Du guerrier revenant mourant...

Il était devenu l'ancêtre,
Il trouverait un autre enfant
Sachant d'un rire être à la tête
D'une utopie, temporairement...

L'histoire se répètera sans cesse
Sans rien qui puisse l'arrêter...
Le peuple connaîtra la paix
Le lendemain d'un jour de guerre...

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Commentaires
M
Je trouve qu'il contient quelques maladresses (dans les strophes du milieu en particulier) mais ce poème reste superbe et très triste bien que ce ne soit pas un de mes préférés venant de toi ! ^^<br /> <br /> J'aime beaucoup cette strophe en particulier :<br /> "L'enfant écoutait en silence,<br /> Pensant à tous ces condamnés<br /> Dont la mort entraîne une vengeance<br /> Achevée au fil de l'épée..."<br /> <br /> J'espère que tu mettras ton poème "La Dame Noire" que tu as posté sur Solarus ! :]
M
Je le trouve plutôt bien ce poème... Il est vrai que la guerre a fait des victimes tant au combat qu'après.. Beaucoup des ces êtres n'ont jamais pu se relever de telles atrocités (subies ou vues).. Peut-on s'en remettre d'ailleurs, je ne crois pas....
Mads in solarus
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